vendredi 30 juillet 2021

Quelques nouvelles du cycle de Lauranna et Jahyra (et autres créations)

Il y a un petit moment que je n'ai rien publié sur ce blog et il me paraît important de le faire.

Autant vous le dire tout de suite, tout n'avance pas aussi vite que je le voudrais. Je pourrais évoquer le boulot-qui-remplit-le-frigo mais ce serait une excuse assez peu valable au regard de tout le temps que je perds sur des activités diverses, comme lire des trucs qui m'énervent sur Internet, regarder des vidéos de peu d'intérêt, passer trop de temps sur les réseaux sociaux ou jouer à des jeux vidéos. Bref, l'envie n'est pas trop là...

 De façon plus réaliste, je pourrais évoquer des soucis de santé qui se sont allégrement succédés depuis fin 2019 et qui ont sérieusement réduit ma motivation. Certains arrivent à écrire (souvent des textes magnifiques) quand ils ne vont pas bien, ce n'est pas mon cas.

Côté Friponnes RPG, je n'avance guère sur Friponnes Steampunk. Je reste insatisfait de mes nouvelles règles de Magie, beaucoup trop complexes en regard de la magnifique simplicité de FU, même si je les préfère à celles parues dans Friponnes RPG. 

Sur le background, je n'ai guère de nouvelles idées.

Le jeu continue néanmoins de susciter des retours enthousiastes, que cela soit auprès des joueurs qui le découvrent ou continuent d'y jouer, comme en témoigne cette critique récente parue sur le blog des portes de l'imaginaire.

J'ai attaqué le tome 4 du cycle de Lauranna et Jahyra (Loups, Peste et Billevesées) au mois d'avril et pondu 4 chapitres assez rapidement. Un cinquième, plus long, vient d'être bouclé. Je ne suis pas content de ce dernier et ne vois pas comment l'améliorer pour le moment.

Entretemps, j'ai eu deux retours de lecture sur Longues Oreilles, Idées Courtes. Un enthousiaste et la seconde... beaucoup moins. Venant d'un lecteur que j'apprécie beaucoup, fidèle parmi les fidèles, cela est un peu difficile. Si vos fans ne sont pas enthousiastes sur ce que vous faites, c'est que ce n'est pas bien barré. Le souci est que je ne vois pas comment remédier aux défauts pointés par ce lecteur (qui se reconnaîtra...)

La situation est un peu paradoxale. Friponnes RPG rencontre, à son modeste niveau, un succès qui fait plaisir. La logique purement économique voudrait que Stellamaris et moi proposions des extensions du jeu (une nouvelle série de cartes de PEPS est toujours dans le tuyau), voire une refonte du jeu pour y intégrer toutes les bonnes idées qu'on a pu avoir depuis sa sortie et corriger ses quelques défauts sur le fond et la forme, mais je n'en ai pas envie. Ecrire du jeu de rôle, ce n'est définitivement pas mon truc. Je suis beaucoup plus à l'aise dans la fiction pure. 

Sauf que cette dernière est, dans mon cas, loin d'avoir le succès de nos rôlisteries. Il suffit pour cela de regarder le succès (ou, soyons réalistes, l'absence de succès) des foulancements du cycle de Lolo et Jaja (comme on l'appelle familièrement entre nous) en regard de celui du jeu de rôle ou de la campagne et le peu de retours sur Internet de ces écrits.

Considérant tout cela, en accord avec mon éditeur favori et mon illustratrice préférée, j'ai décidé de publier Longues Oreilles, Idées Courtes et Loups, Peste et Billevesées en un seul volume, qui paraîtra donc en 2022. Je reste convaincu que le rapport Prix/Nombre de pages n'aide pas à la diffusion des deux premiers livres. N'y voyez pas là une critique de l'éditeur, tout le monde sait que le coût de fabrication d'un livre n'est pas proportionnel à son épaisseur. Autrement et plus simplement formulé, moins il est épais et plus le coût à la page est élevé. Amusez-vous à comparer les prix de livres de même format, chez n'importe quel éditeur, de livres de 100, 200 ou 500 pages. Le dernier n'est pas cinq fois plus cher que le premier... 

Au fait de diminuer le coût global du livre s'ajoute celui de ne faire qu'un seul financement participatif. Partant du principe qu'il ne se passera pas bien (comprendre, il ne sera jamais au niveau de mes attentes, à savoir une illustration par chapitre), je préfère n'en faire qu'un seul et ne souffrir (le terme est naturellement exagéré, mais je pense que vous voyez ce que je veux dire) une seule fois plutôt que deux.

Histoire de vous faire patienter et de me faire plaisir, j'ai aussi convenu (tout seul, dans mon coin) de financer moi-même une partie des illustrations et d'en publier certaines sur ce blog. 


Le portait de Loula (toujours par la tarazimboummante Jahyra, mais ça n'étonnera personne), la fille adoptive de Lauranna, qui sera très présente dans Loups, Pertes et Billevesées, en inaugure la série.