En quelques lignes, une petite introduction aux scénarios proposés sur ce blog qui permet de poser le cadre d'aventures en quelques minutes.
A adapter en fonction de vos besoins et de vos joueurs, bien sur !
Vous êtes nés dans une terre douce, prospère et paisible, et les souvenirs de votre enfance sont joyeux.
Comme tous ceux qui vous entouraient, votre horizon se limitait à votre hameau et aux terres alentour. Parfois, lors du passage de colporteurs ou de baladins, vous entendiez évoquer une guerre lointaine où d'impitoyables guerriers venus du sud-est répandaient dans leur sillage la mort, la désolation et la peur.
Ils sont arrivés chez vous un matin. Des guerriers vêtus d'armures étincelantes, armés jusqu'aux dents. La milice locale s'est parfois opposée à eux, ses membres ont tous été impitoyablement massacrés, qu'ils se soient rendus ou non. Ils ont violé vos soeurs, pillé vos réserves de grain et de bière, volé les maigres économies de vos parents, humilié vos seigneurs qui ne le méritaient pas tous, brûlé et torturé impitoyablement tous ceux qu'ils soupçonnaient de pratiquer les arts arcanes, en les qualifiant de démons sans être capables de faire la moindre différence entre Magie et sorcellerie. Vous avez alors découvert, avec effroi, qui étaient vraiment les Verougues...
Que vous ayez courbé l'échine ou que vous soyez rebellé, vous avez fini dans leurs prisons infâmes. Ils ont annihilé en vous tout esprit de révolte, jusqu'à vous faire oublier le sens du mot espoir. Puis, un jour, ils vous ont emmené dans leurs galères vers leur île maudite, vous promettant un sort funeste. Alors que vous vous morfondiez au fond de votre cachot humide, de grands bruits de lutte ont retenti sur le pont. Vous avez entendu des pas pressés dans le couloir et les coursives. Puis le silence s'est fait...
La porte s'est alors ouverte. Un homme est entré, un guerrier immense et blond portant un manteau magnifiquement brodé. Il vous a délivré et vous a aidé à vous relever et à sortir de cette geôle puante. Abandonnant la galère aux mains des quelques verougues qui avaient survécu au combat, ils vous emmené sur Libreterre. Et là, vous avez redécouvert l'amitié, la beauté, la fraternité, la simplicité et la joie de vivre. Ils ont pansé vos plaies et soigné votre âme meurtrie. Vous avez partagé la couche d'êtres aussi beaux que bons et échangé caresses et tendresse avec eux. Ils vous ont enseigné quantités de choses...
Ils vous ont dit qu'ils étaient en nombre suffisant, avec la force de la Magie et leurs alliés dragons, pour protéger Libreterre, mais qu'ils ne le seraient jamais assez pour protéger les autres îles des Folandes de la folie meurtrière des Verougues et de leurs alliés, des barbares du nord, des seigneurs de guerre et autres Sangrelins. Et, ainsi, vous, le petit villageois de Borêne, de Verlande ou d'ailleurs, avez, de votre plein gré, accepté de mettre vos talents, votre coeur et votre âme au service des Edrulains, pour des aventures épiques aux quatre coins des Folandes, pour que l'oppression recule et que l'espoir plus jamais ne meure...
Critique littéraire de Comme un petit coquelicot, mon ange
Il y a 4 jours
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