Extrait du "Guide des Folandes à l'usage du voyageur spatio-temporel ", edition électronique, version 3.14
Entreville
C'est le point d'entrée des Folandes pour qui vient de l’Ouest.
C'est une île d’environ 300 Km du sud au nord dans et 250 d'est en ouest.
Elle est majoritairement occupée par la forêt d'Aluna, désormais principal refuge des elfes venus de Sombrerive désormais aux mains (crochues) des sangrelins.
La ville d'Hurlelune est habitée par des Wolfen (Hommes-loups)
Celle de Miato par des Kitlings (Hommes-Chats)
La principauté de Beauxmats est une ville riche habitée par des riches venus d'un peu partout se mettre à l'abri des percepteurs, de leurs rivaux ou de leurs créanciers. On n'entre pas à Beauxmats sans y être invité ou sans une bourse bien garnie et il fait bon vivre à Beauxmats tant que votre bourse est pleine et votre tête vide d'idées politiques incorrectes autour du partage des richesses (comment ?) et la fin de l'esclavage (hein ?)
Port-Vaillant est un port forteresse désormais aux mains des elfes, qui veillent sur la côte est de l'île afin de s'assurer que les sangrelins ne débarquent. Plusieurs tentatives ont échoué. Il faut noter qu'il y a peu d'endroits propices et que ces derniers sont étroitement surveillés.
L'île de Rocfer (parfois orthographiée Roc-Fer), qui fait face à Port-Vaillant est une île de garnison d'où partent de nombreux raids vers Sombrerive, chargés d'affaiblir les sangrelins et de les empêcher de s'établir trop près de la côte.
Havredoux
Havredoux est un grand port cosmopolite où arrivent et partent souvent tous ceux qui veulent se rendre dans les Folandes.
C'est une république matriarcale avec à sa tête un conseil des représentants des huit principales corporations de la ville : pêcheurs, artisans, marchandes, banquières et changeuses de monnaies, boutiquières, prostituées (appelées ici soulageuses), les femmes de soin –herboristes, guérisseurs, matrones et médecins- et magiciennes (Le féminin est ici présent à raison. Les corporations des pêcheurs et artisans ont toujours un homme à leur tête, les autres sont toujours dirigées par une femme). Chaque maitre/maitresse des corporations dirige le conseil pendant un trimestre à tour de rôle. Les décisions sont prises par consensus, généralement autour d’une tasse de thé. D’ailleurs, la population n’hésite jamais à descendre dans la rue exprimer son mécontentement devant toute décision qui lui déplait.
Havredoux est une ville accueillante au climat agréable. On peut tout y trouver, il suffit d'y mettre le prix. Sa position centrale à l’est, la proximité des Mililes et de ses innombrables artisans, en fait une place de marché réputée. Son souk est célèbre dans toutes les Folandes. Au delà des marchands, on y croisera maints ambassadeurs venus de tout l’archipel et au-delà, ce qui donne lieu parfois à certaines frictions au coin des rues lorsque deux ambassadeurs de pays ennemis se croisent.
La ville reste néanmoins calme car l'ordre y est relativement assuré par le célèbre guet des nonnes guerrières de la colonnelle Krivia avec lesquelles personne ne plaisante. Les plaisantins ont tôt fait d’être emmenés manu militari pour quelques jours de travaux au service de la cité, comme balayer les rues ou entretenir les jardins publics. Les délits les plus graves sont sanctionnés par la prison (rarement) ou le plus souvent par un petit séjour dans les galères
Havredoux est une ville matriarcale depuis plus de sept siècles, depuis ce jour funeste (quoique…) où la plupart des hommes de la cité partirent en guerre contre le roi de Borêne qui les étripa joyeusement et garda les rares survivants en esclavage.
Depuis, la cité a prospéré. Havredoux n’entretient plus d’armée à l’exception d’une petite milice de volontaires pour la défense de la ville, le maintien de l’ordre et pour impressionner les BeauxMatiens (Habitants de la ville rivale de BeauxMats que les Havredouciens, qui ne ratent jamais l’occasion d’un mauvais jeu de mots, appellent BeauxMatons, voire LaidsMatons quand ils sont en forme). Un système efficace de taxes d’un montant raisonnable sur le débarquement des marchandises façonnées protègent les artisans locaux et alimentent les caisses de la ville, sans pour autant faire augmenter le prix des matières premières.
La direction féminine de la ville se fait sentir partout. De nombreuses juges de proximité, choisies par les habitantes, règlent les différents sans violence et dans un esprit d’équité. Dans les familles, la répartition des tâches est égalitaire entre l’homme et la femme. Un trait qui étonne toujours le voyageur est qu’il est permis à une Havredoucienne d’avoir plusieurs époux. Ainsi voit-on souvent toute la progéniture male d’une famille riche épouser la même femme pour ne pas disperser la fortune maternelle. Cela ne garantit pas le bonheur dans le foyer mais a le mérite d’éviter les partages d’héritage pénibles. De plus, la société Havredoucienne est très tolérante sur les rapports extraconjugaux et les bordels, où cohabitent allègrement soulageuses et soulageurs, sont des endroits appréciés de beaucoup où l’on ne vient pas que pour la bagatelle mais aussi pour diner, boire un verre, passer un moment dans les bibliothèques souvent bien garnies et s’informer des dernières rumeurs et potins . D’ailleurs, Havredoux est un des rares endroits au monde ou « p… » n’est pas considérée comme une insulte mais plutôt comme un compliment.
A noter que les guérisseurs ont réglé depuis longtemps le problème des grossesses non désirées et qu’aucune MST ne résiste à un bon sort de soin et vous comprendrez que l’ambiance à Havredoux est certes tournée vers les exercices physiques d’une catégorie fort agréable, ce qui n’est pas sans contribuer à son renon. D’ailleurs, vous trouverez à Havredoux la célèbre boutique « Les philtres et enchantements d’Agame » tenue par la célèbre magicienne alchimiste spécialiste en sorts et en charmes les plus agréables qui soient, depuis le Vit à Gras qui redonne l’élan aux mâles défaillants aux illusions sensorielles les plus torrides pour ceux pour lesquels même la magie ne peut plus rien. (La boutique reçoit sur rendez-vous privé avec entrée par une rue sombre et peu fréquentée pour les timides)
Critique littéraire de Comme un petit coquelicot, mon ange
Il y a 4 jours
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire