Rahajida se compose de 101 sultanats, indépendants les uns des autres.
La liberté de circulation est presque totale.
Il n’y a qu’une seule grande ville dans chaque sultanat, qui est en général sa capitale.
La très grande majorité des sultanats ont un accès à la côte et la ville est souvent un port.
Le sultan (ou la sultane dans un sultanat sur 3) est choisi par la population, sans que le processus soit formalisé par une élection. Si le peuple le juge indigne de sa charge, le sultan se destitue de lui-même ou finit généralement dans un cachot humide, en exil, exceptionnellement au bout d’une corde..
Le premier rôle du Sultan est de rendre la justice dans les cas les plus graves et il s’appuie sur un mage expert en lecture d’esprit.
Bien sûr (et hélas), certains sultanats sont dirigés par des souverains démagogues et indignes de leurs charges. Les rahajidans disent « On a le sultan qu’on mérite ».
Quelques sultanats
- Kajistan
- Talim Nadu
- Babouchistan
- Alebelinstan
- Konsistan
- Blinistan
- Inexistan
- Trodistan
- Sétatristan
- Protistan
- Caramelistant
- Surexstan
- Ploukistan
- Boukistan
- Equidistan
- Persistan
- Filalinjekistan
Armées et polices
A Rahajida, il est interdit aux sultans d’avoir une armée. Une petite milice de volontaires est parfois présente dans les régions où les brigands sont un peu trop nombreux mais il s’agit de troupes rassemblées pour l’occasion, pour une mission précise et qui sont dissoutes une fois qu’elle est accomplie.La police est assurée par quelques mages triés sur le volet. L’effectif est souvent faible car la criminalité est rare.
Les champions
Chaque sultan a le droit de recruter un champion ou une championne qui est son garde du corps attitré. Ce sont souvent des non rahajidans, anciens Edrulains ou Servants de l’Unique, combattants d'exception. Pour être sûr que ce ne sont pas des psychopathes, un mage leur examine soigneusement la tête. Le champion est le bras armé du sultan, son protecteur, son conseiller, rarement son exécuteur, plus souvent son amant(e). C’est un métier fort bien rémunéré, qu’on exerce pas plus de 3 ans, même s’il arrive qu’un champion passe d’un sultanat à un autre.Riches et pauvres
Un riche se doit de s’entourer du plus grand nombre possible de pauvres : serviteurs, jardiniers, artistes, cuisiniers, concubins et concubines, précepteurs (pour ses enfants et ceux de ses pauvres). Ils vivent autour de lui, bénissent son nom au moins quinze fois par jour, en une communauté joyeuse, bruyante et bigarrée.La richesse d’un riche ne s’estime pas en or ou en gemmes mais au nombre de pauvres autour de lui.
Ainsi, il n’y a pas d’indigents à Rahajida. Et le pauvre n’a souvent de pauvre que le nom.
Celui qui ne fait pas ça subit l’opprobre de ses contemporains, à commencer par sa famille. Personne ne fera commerce avec lui et il sera rapidement condamné à la solitude.
L’héritage n’existe pas sur Rahajida : un riche qui meurt voit sa fortune partagée entre tous ses pauvres. Si l’héritage est conséquent (sauf quand le riche meurt jeune), le riche sera conspué car c’est la preuve qu’il a mal vécu.
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